Le respect du périmètre…

 

Zone de protection du Patrimoine architectural et paysager.

 

Au début, c’était l’église seule. Maintenant, ce sont pratiquement toutes les cités de Crusnes qui sont visées par l’opération de protection. Des négociations compliquées, mais on devrait gagner en simplicité ensuite.

 

L’histoire commence par une église métallique toute rouillée que les habitants de Crusnes veulent sauver. Ne refaisons pas l’histoire, rappelons simplement que l’église, après maintes batailles, a été inscrite à l’inventaire des monuments historiques en 1990. Une inscription qui n’arrête pas la progression de la corrosion, mais qui a été suivie en décembre 1992 par un engagement du directeur régional de l’action culturelle de dégager des finances pour concrétiser les choses.

 

       

 

 

En fait, partant de l’église, le projet a fait tache d’huile et c’est toute une opération de «  zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysager » qui a été engagée. Cette opération dépasse un peu les espérances des riverains puisqu’elle institue un périmètre de protection d’environ 500 mètres autour de l’église.

L’originalité de la ZPPAU, c’est qu’elle s’établit en concertation entre la commune et l’Etat. Elle comporte donc une longue phase de négociation. On en est pour l’instant à la définition du périmètre précis

 

 
       
 

 

M. Boutou, de la DRAC de Metz, coordonnateur entre les différents organismes dans ces réunions de concertation nous explique le processus «  Brièvement à l’étude des périmètres plus ou moins circulaires des paysages dans un rayon de 500 m autour d’un site classé. Cette étude s’accompagne de prescriptions et recommandations sur d’éventuels travaux ou projets futurs ».

L’église est classée- autour des cités que se passe-t-il.

« Des cités mais d’un type de construction particulier, prenez l’alignement, le nom des rues à l’américaine on ne retrouve pas cela ailleurs. Un exemple une personne habite au 41, dans la 4ième avenue, et ces avenues sont  entrecoupées de rues. Ensuite il faut prévoir les constructions à venir certaines prescriptions 

 

 
       
 

 

 

M. Boutou : «  Nous reviendrons à la situation actuelle, ou M. Biscop l’architecte des monuments de France, sera directement concerné par les dossiers du permis de construire, en assurera la gestion, la situation que nous connaissons depuis 1989. Par contre, une fois la ZPPAUP adoptée, un cahier de charges sera établi, il y aura moins de contraintes. Les demandes de permis de construire reprendront leur cheminement normal, mairie-préfecture »

 

Beaucoup de monde pour négocier…